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Bruges / Franck Ferrand
photogr. de Christian SarramonLivre
Edité par Flammarion. Paris - 2002
Ville étrangère la plus visitée des Français, Bruges, surnommée la Venise du Nord, offre aux touristes de fabuleuses richesses artistiques, avec des jardins suspendus, des cours privées, le Béguinage, sans oublier ses alentours, les fermes et les maisons de pêcheurs, de Damme, Lisseweg et Blankenberge. Un carnet d'adresses est situé en fin d'ouvrage.
Capitale européenne de la Culture en 2002, Bruges est aujourd'hui la ville étrangère la plus visitée des Français. Son urbanisme harmonieux, sa grande richesse architecturale, son importance artistique, mais aussi son singulier art de vivre, en ont fait une destination de charme où il fait bon venir flâner. Les canaux de celle que l'on a surnommée la " Venise du Nord " maintiennent la cité dans un jeu de reflets baroques entre la pierre et l'eau ; et ses belles architectures se dédoublent dans leur miroir sombre. La végétation prolifère tout au long de ces voies d'eau, notamment en bordure du lac d'Amour - le Minnewater - haut lieu romantique empreint d'une incomparable quiétude. Au gré des ruelles pavées, des venelles et des passages hérités d'un lointain passé, les différents quartiers dévoilent des personnalités contrastées. Le grandiose le dispute partout à l'intime, et la modestie des maisons-Dieu, par exemple, tranche sur la somptuosité des édifices hérités de l'Âge d'Or, tout ornés de frontons, de frises, de corniches, de refends et de bas-reliefs. La beauté des intérieurs brugeois s'affiche dans les décors d'une hôtellerie pleine d'élégance ; et c'est un art de vivre inimitable auquel nous initient certains musées intimes. S'y mêlent, pour la joie des esthètes, les raffinements d'une gastronomie réputée, et le charme fou des vieux estaminets. Mais Bruges, c'est aussi l'influence de la mer toute proche. La région intermédiaire des polders, lumineuse et aérée, offre d'infinies promenades sur les chemins de halage bordant ses innombrables canaux. Le petit bourg de Damme, chargé d'histoire lui aussi, ménage une pause idéale en direction des côtes, avant Lissewege et Blankenberge... Enfin, pour que cette invitation au voyage ne reste pas lettre morte, un carnet bien renseigné propose, à la fin de l'ouvrage, de quoi orienter les esprits curieux vers de bonnes adresses : musées, boutiques, restaurants, hôtels, tous représentatifs d'un certain esprit brugeois. (4ème de couverture)
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